Diplôme d'ingénieur généraliste
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Dernière mise à jour : 13 juillet 2022.

Hello you ! Yes, you there ! Oui, toi. Tu as cliqué sur l’article ingénieur·e généraliste, which means que tu te poses des questions, disons par exemple, sur le métier d’ingénieur. Et tu te dis que peut-être ingénieur généraliste, c’est fait pour toi. Good news, baby : cet article t’aidera peut-être. 

Ingénieur·e généraliste : qu’est-ce que c’est ? 

L’ingénieur·e généraliste a pour principale mission de concevoir et créer un produit. Durant tout le processus de création, iel est là, iel accompagne, c’est-à-dire depuis l’idée, le cahier des charges jusqu’à la livraison du produit final. Touche-à-tout, polyvalence, curiosité et créativité sont des qualités qu’iel possède pleinement, saupoudrées de rigueur et de méthodologie scientifique. Iel a des connaissances pointues dans certains domaines, pourtant très techniques. Cela fait partie de sa formation. Pour en savoir plus, tu peux aller voir cet article

Organisation de la formation 

Les écoles d’ingénieur·es généralistes proposent une formation pluridisciplinaire, ce qui permet aux ingénieur·es d’avoir une approche systémique et d’acquérir les compétences transversales pour répondre aux besoins dans les missions qui leur seront confiées. 

Par exemple, tu vas acquérir des compétences techniques, des connaissances sur le monde du travail, tu vas aussi travailler les langues vivantes et les connaissances organisationnelles, économiques et sociales, en management d’entreprise, mais aussi des connaissances en aéronautique, télécommunications, écologie, génie civil, informatique et numérique, production, logistique… Sans oublier les projets et les stages, histoire de mettre les mains dans le cambouis. C’est comme cuisiner. Comment être sûr·e que tu maîtrises sans avoir pratiqué ? 

Durant ta première année dans le cycle ingénieur, tu devras choisir une majeure pour les deux années suivantes. Cela te permet d’avoir une spécialisation tout en restant quand même ingénieur·e généraliste. Tu étudieras la gestion de projets, les statistiques, l’analyse numérique, la programmation orientée objet, la gestion financière de l’entreprise, l’anglais…

Ces trois années t’apporteront des connaissances générales approfondies et d’autres seront plus spécifiques, notamment dans le domaine de spécialisation choisi parmi : mathématiques, physique, chimie, sciences de la matière, conception assistée par ordinateur (CAO), génie industriel, informatique et systèmes d’information, science des matériaux, réseaux et télécommunications, automatique, informatique industrielle, matériaux complexes, génie mécanique, génie électrique et électronique, biotechnologies, intelligence artificielle, économie, ingénierie financière, sociologie, communication, management, logistique, gestion de la Supply Chain, anglais…

Durant ces années, tu effectueras aussi plusieurs stages ou une alternance en entreprise pour avoir des expériences professionnelles et tu pourras même parcourir le monde en mode #Erasmuslavie. La professionnalisation, c’est pendant les études, et ouiiiiii ! 

De plus, grâce à l’équipe pédagogique, tu seras accompagné·e et formé·e sur comment rechercher un emploi et créer une entreprise #entrepreneuriatmonamour. Tu découvriras aussi les joies du campus de l’école avec toutes les soirées mais aussi et surtout (bien sûr 😉 ) les associations étudiantes et la vie associative. 

Pour quels profils est cette formation ? 

Curieux·se, le/la futur·e ingénieur·e est capable de s’intéresser à de nombreux sujets. L’écologie, l’informatique, la logistique n’ont rien de commun, pourtant ce sont des sujets qui font totalement partie de la formation. Il s’agit d’être prêt·e à la polyvalence. Ce qui est bien, c’est que pour les débats, tu seras armé·e, au moins 😉 

Prise d’initiative, adaptable, travailler vite et bien sont des qualités requises, ainsi que de savoir travailler en équipe. Esprit de synthèse, pédagogie, prise de recul. 

L’ingénieur·e prévoit, conçoit, accompagne le projet, mais iel a toujours besoin d’autres personnes pour faire ce qu’iel a conçu. Un peu comme un·e architecte, finalement. 

Quelles spécialités au bac pour entrer dans la formation d’ingénieur·e généraliste ?

Selon ce simulateur, tu peux prendre : Mathématiques, Physique-Chimie, Numérique et Sciences Informatiques, Sciences de l’Ingénieur ou encore Sciences et Vie de la Terre. Il est intéressant de choisir selon tes points forts aussi, car les notes et appréciations vont compter sur Parcoursup ou dans ton dossier #statingtheobvious. 

Quelles sont les conditions d’admission ? 

Pour un cursus généraliste en 5 ans, ce sera soit un baccalauréat général avec les spécialités citées plus haut, soit un bac technologique STI2D. Pour un cursus en trois ans, il faut posséder un bac+2, c’est-à-dire être passé·e par des classes préparatoires scientifiques (CPGE), DUT ou licence dans un domaine scientifique. 

Après, les admissions se font sur concours (en admissions parallèles en bac+2), entretiens ou dossiers. Quelques exemples de concours : concours Polytech, concours Mines… Et il y a aussi ce qu’on appelle les concours communs, c’est-à-dire que plusieurs écoles se mettent d’accord pour te faire passer les mêmes épreuves, le même jour. Tes résultats sont envoyés à chacune et toutes décident individuellement si tu es admissible ou non, en fonction desdits résultats. 

Pour tes critères à toi : une école d’ingénieur qui vaut le coup/coût, c’est une école possédant des accréditations, c’est-à-dire reconnue pour ce qu’elle fait dans le monde du travail. Par exemple, quand une école est reconnue comme remplissant plusieurs critères par la CTI ou Commission des Titres d’Ingénieurs. Ou alors CGE = Conférences des Grandes Écoles : les écoles qui en font partie doivent être de qualitey. Il y a aussi les frais de scolarité (école publique ou privée ?), la mobilité internationale (Erasmus ou pas Erasmus ? Telle est la question). Si tu as envie, tu peux aussi regarder s’il est possible de faire un double-diplôme. 

A savoir : 80 écoles d’ingénieur post-bac existent en France. Quand tu y es admis·e, tu entres dans le “cycle préparatoire”. 

Débouchés : exercice du métier et/ou poursuite d’études

En général, tu sors de ces études d’ingénieur généraliste, tu as un bac+5, ce qui suffit largement pour trouver un emploi à responsabilités. Puisque tu seras ingénieur·e généraliste, tu pourras trouver diverses possibilités dans le monde professionnel, dans divers domaines, tels que : ingénieur·e mécanique, ingénieur·e recherche et développement… 

On espère que cet article t’a plu, merci d’avoir lu ! Chercher sa voie n’est pas toujours facile mais on a confiance en toi, tu vas y arriver ! Nous, on trinque à ta future insertion professionnelle ! La bise, Lise !

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