Etudiants et étudiantes devant l'entrée de l'ESTA, école d'ingénieur commercial.
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Dernière mise à jour : 16 novembre 2023.

Hello, hello, ô terminale qui ne sait que faire de ta vie, entre technologie, ingénieur ou commercial ! Hello à toi aussi, étudiant·e de prépa, BUT, BTS ou licence technologique ou scientifique ! Ta situation : tu es dans une filière technologique/ingénieur et tu voudrais ajouter une dimension commerciale et internationale dans tes études, sans perdre le côté techno/ingé. Ou alors tu hésites entre une école d’ingé et une école de commerce. Et pourquoi pas les deux, ingénieur commercial ?

Lou Meurice et Adam Ak, élèves de l’ESTA belfort, respectivement du parcours post-bac+2 et du parcours Grande Ecole (PGE), ont accepté de répondre à nos quelques questions sur le sujet.

Le profil ingénieur d’affaires (ou ingénieur commercial)

Le profil ingénieur

Une personne avec le profil ingénieur possède de nombreuses compétences techniques, quelle que soit la spécialité. Pour rappel, le rôle d’un·e ingénieur·e est d’inventer un produit, système ou service, de le concevoir, coordonner puis mettre en œuvre la fabrication. Il ou elle doit aussi résoudre des problèmes de conception, de mise en œuvre de produits, de systèmes ou de services. Donc plutôt des problèmes de nature technologique.

Le profil commercial

Et une personne avec un profil commercial possède des compétences relationnelles, telles que la prestance face au client, de l’aisance verbale, une excellente connaissance du produit, capacité à comprendre les besoins du client, de grands talents en négociation…

Les deux réunis : deux faces d’une même pièce

Une personne avec la double compétence possède les connaissances techniques pour comprendre les besoins du client et proposer une solution innovante grâce à ses qualités de commercial·e. Un côté technique, un côté vendeur !

Ainsi, face au client, le profil commercial peut faire appel à ses compétences techniques pour répondre aux questions et améliorer le produit en fonction de la demande. Merveilleux ? C’est la double compétence ingénieur commercial. Et devine quoi : il y a justement une école qui forme à cette double compétence

Deux jeunes étudiantes se tiennent devant l'ÉSTA, école pour devenir ingénieur commercial, et la présentent, sourires aux lèvres.
L’ESTA semble être une école appréciée de ses étudiantes et étudiants © ESTA

L’ESTA : la double compétence ingénieur commercial

Présentation globale

L’École Supérieure des Technologies et des Affaires (ESTA) est une école originale : et commerce, et ingénieur, oui, les deux, ingénieur commercial (ou ingénieur d’affaires) ! Cette école propose en effet une formation “hybride”. L’idée ? Tu en ressors avec la double compétence technologique et commerciale, en tant qu’ingénieur d’affaires (ou ingénieur commercial).

Diplôme visé par l’État (RNCP niveau 7), d’une durée de 5 ans, tu peux entrer à l’ESTA dès le post-bac, ou à partir du bac+2 ou bac+3. De taille humaine, cette école t’offre un accompagnement solide avec le suivi personnalisé qui va bien et un encadrement pédagogique aux petits oignons. Dans ta promotion, vous serez environ soixante.

Et le diplôme Bac+5 est bien reconnu ? OUI ! Rassure-toi. L’ESTA a obtenu du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le VISA BAC+5 pour son diplôme « Ingénieur d’Affaires Industrielles ».

Concrètement : comment combiner les côtés ingénieur et commercial ?

Lou explique que, dans son cas, donc le parcours post-bac+2, l’école estime que les étudiant·es ont déjà eu pas mal du côté ingénieur. Ainsi, le parcours à l’ESTA commence par un “rééquilibrage” : la part de matières commerciales est plus importante, avec notamment des matières telles que “Techniques de vente”, “Prospection”, ou “Marketing”. Petit à petit, les matières deviennent plus ou moins un mix entre les deux côtés. Par exemple, il y a le cours de “Marketing industriel”, qui est une mise en pratique des deux côtés : “on y étudie un projet, voir s’il est viable, avec le SWOT (forces, faiblesses, menaces…), le côté commerce, et le cas est très technique, côté ingénieur.” En clair, ce cours est un cours de méthodo pour savoir vendre un produit très technique.

Michael Verry, directeur communication de l’ESTA, l’a très bien résumé : “C’est une école qui forme à une compétence hybride : penser une solution et la vendre.”

Les différents parcours à l’ESTA pour devenir ingénieur commercial

Tu as trois parcours possibles à l’ESTA :

  • Le parcours Grande école, qui est le parcours quand tu entres dans cette école juste après le bac via Parcoursup et tu en ressors avec un bac+5 ;
  • Le parcours bac+2 : tu as déjà un bac+2 quand tu y entres, donc seulement trois années à faire à l’école. Tu choisis alors directement ta spécialité. 
  • Le parcours bac+3 : tu arrives avec un bac+3, pour faire ton master à l’ESTA en alternance. 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page école

Plusieurs jeunes étudiants et une étudiante travaillent sur un ordinateur dans une salle de l'ÉSTA, école pour devenir ingénieur commercial, Le Patio.
Les travaux de groupe sont très courants à l’ESTA, dès la première année. © ESTA

L’importance des stages

De nombreux stages sont possibles à l’ESTA, pour se tester dans le monde professionnel. Tu devras effectuer un stage par année, dont certains feront en sorte de te faire découvrir les deux facettes d’un métier, côté ingé et côté commercial. Tu auras aussi le choix de l’alternance à partir de la première année de master. Pour en savoir plus, direction la page école 😉

La dimension internationale de l’ESTA Belfort

La dimension internationale à l’ESTA commence par les heures de cours de langues. Il est aussi possible de faire des échanges internationaux avec les établissements partenaires, ainsi que des stages à l’étranger. Ce que l’on attend de toi : te débrouiller pour vendre une affaire à
l’international !

Plusieurs étudiants et étudiantes de l'ÉSTA, école pour devenir ingénieur commercial, sourient à l'objectif en se tenant les uns les autres, dans un appartement.
Dès les premiers jours de cours, les étudiants et étudiantes apprennent à se connaître… Pour un résultat tel que celui-ci. © ESTA

Les spécialités en troisième année d’ingénieur commercial

Industrie 4.0

Lou se trouve dans cette spécialité, elle a donc pu en parler : d’après elle, c’est la spécialité la plus générale, qui regroupe le plus de personnes, par rapport aux deux autres, qui sont spécifiquement à destination des chimistes et des spécialistes de l’informatique.

L’étudiante indique avoir des cours tels que “Sciences des matériaux” ou “Les procédés de fabrication”, c’est-à-dire “comment usiner une pièce, quelle machine utiliser”…

Globalement, cette spécialité lui permet d’apprendre comment “produire plus propre, plus vite, plus varié, plus qualitatif, plus durable…”, des questions bien présentes dans la société actuelle. L’idée étant ici d’apporter des connaissances afin de répondre à ces questions durant tout le cycle de vie des produits, et ce jusqu’au recyclage.

ingénieur ou commercial ?
ingénieur ou commercial ?

D’ailleurs, tu remarqueras ici que les deux côtés, ingénieur et commerce sont bien présents : si tu produis plus vite, ça répond à la demande (commerce), mais si tu produis aussi plus propre, plus quali et plus durable, cela semble impliquer des méthodes spécifiques de production et cela répond aussi à une demande de plus d’éthique de la société. En tout cas, il y a une vraie question ici de savoir comment produire tout en respectant la planète.

Débouchés (autres qu’ingénieur d’affaires) : Business Development Manager, Project Manager dans l’aéro, l’auto…

Chimie-Biotech

Comme son nom l’indique, cette spécialité est très liée aux labos, à la chimie et à la biotech. Les étudiants y ont des cours tels que : Sciences du médicament, Instrumentation, Génie chimique, Polymère… Les cours se font en partenariat avec l’ENSCMu (ou École Nationale Supérieure de Chimie Mulhouse), où les étudiant·es vont pour les expériences en laboratoire. Notamment, explique Adam, l’école de Mulhouse dispose d’une “zone atex” ou “atmosphère explosive”. On te laisse aller regarder ce que c’est 😉

De même que dans les autres spécialités, les enseignements, même si orientés chimie ou pharma, s’intègrent à la dimension commerciale et managériale, qui fait la spécificité de cette école. Ainsi, au sortir de l’école, les diplômé·es de cette spécialité seront parfaitement capables de vendre des services ou produits des secteurs de la chimie et de la biotech.

Débouchés (autres qu’ingénieur d’affaires) : Chem-developer, Ingénieur d’application, Technico-commercial instrumentation process…

Transformation Digitale

On le sait, le secteur informatique est en pleine expansion aujourd’hui, c’est même un secteur en tension (c’est-à-dire où il y a plus d’offres d’emploi que de demandes). Concrètement, tu auras des cours d’informatique dans cette spé. Au final, tu seras capable de parler avec des dév informatique et aussi avec les clients, une belle agilité. Saupoudre de ta propre expertise pour comprendre le côté technique et informatique, et tu as un·e ingénieur·e d’affaires informatique. Quelques cours, pour te donner une idée : réalité virtuelle, Big data, intelligence artificielle (IA), cybersécurité…

Jeune homme souriant au milieu du Digital Lab de l'ÉSTA, école pour devenir ingénieur commercial, portant un masque de réalité virtuelle sur les yeux.
Le digital Lab est une salle dédiée à l’informatique.
On y trouve notamment du matériel de pointe, comme des casques de VR ou des ordinateurs puissants. © ESTA

Débouchés : Chef de projet informatique, Concepteur d’offres IT, Acheteur IT, Consultant en transformation digitale…

Energies + 

Attention ! Cette spécialité ne pourra être choisie qu’à la rentrée 2024 ! Mais ici, on aime bien titiller la curiosité, eh ouais (en vrai, on est curieux·ses nous-mêmes). Il semble que cette spécialité soit en lien avec les enjeux de société actuels : l’environnement ! Parce qu’on est tous·tes plus ou moins anxieux·ses à notre manière (non ?), l’ESTA semble avoir décidé de faire quelque chose d’utile de cette anxiété en créant une spécialité qui crie “transition énergétique”, “innovation industrielle” et “mix énergétique”, où les énergies renouvelables sont au centre : solaire, éolien, hydrogène, nucléaire… L’idée de ce nouveau programme de formation ? Savoir gérer la chaîne, de la production à la distribution d’électricité, avec un élément en plus à prendre en compte : la décarbonation. Et savoir vendre, of course, des solutions en lien avec cette décarbonation.

Débouchés : la « révolution énergétique d’aujourd’hui et de demain », yay ! Révolutionnaire dans l’âme, l’école t’attend ! Et sinon, tu pourras devenir Chef·fe de produit, Ingénieur·e commercial (ou ingénieur d’affaires)…

Admission à l’ESTA, l’école pour devenir ingénieur commercial

Suspens, suspens ! Toutes les infos en ce qui concerne la journée d’immersion, les portes ouvertes et le processus d’admission (le concours !!) à l’ESTA sont à retrouver sur le site, directement sur la page de l’ESTA !

Et après l’ESTA ?

Tu deviens ingénieur·e d’affaires (ou ingénieur commercial) dans ta spécialité. Quelques chiffres : 92% d’embauche 6 mois après la sortie, 36K brut de salaire moyen à l’embauche (c’est-à-dire environ 3 000 euros brut par mois). Le réseau d’alumni est d’ailleurs très réactif. Et le 92% d’embauche à la sortie est un chiffre qui augmentera peut-être car l’école a mis en place la 5e année d’alternance pour tout le monde. Une belle expérience sur le CV.

Ingénieurs commerciaux diplômés à l'ESTA belfort
Le réseau des Alumni de l’ESTA est extrêmement actif. © ESTA

Et voilà, tu en sais maintenant beaucoup sur cette école singulière en France ! N’hésite pas à courir sur Génération Zébrée pour en savoir plus sur cette école ! Des bisous !

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