Dernière mise à jour : 8 octobre 2019.
Ils veulent changer le monde avec leurs habitudes et leur nouvelle conception du travail en open-space. Ils ont grandi avec Internet. Armé.e.s d’une autre vision du monde que celle de la génération précédente, ils pèseront bientôt dans le game. C’est la nouvelle génération. C’est la Génération Z.
D’où vient le concept de « génération » ?
C’est un concept sociologique, qui désigne notamment des personnes qui vivent ou ont vécu une même période historique. Ils sont donc assez proches au niveau des âges. Et surtout, ils ont des pratiques et des représentations plutôt semblables. Chaque génération est donc unique.
Des exemples rien que pour vous :
1965 – 1980 : la génération X
38 ans – 53 ans
1980 – 2000 : la génération Y ou génération des millenials
18 ans – 38 ans
2000 – … : la génération Z (celle qui va vivre le bac 2021)
19 ans – …
La Génération Z : quoi d’neuf ?
Influenceurs, réseaux sociaux… Aussi appelée Nouvelle Génération Silencieuse (= parce que sur son tel, tmtc1) ou encore génération C pour Communication, Collaboration, Connexion et Créativité, elle est celle qui succède à la génération Y, ou la génération des millenials.
Donc, en fait, la génération Z est la première génération à être née au moment de l’expansion d’internet. Parce que oui, Internet a été créé en 1989. Mais ce qu’il faut prendre en compte également, c’est le fait qu’au début, ce n’était pas du tout public. C’est seulement à partir de 1999, avec Napster, que l’histoire de l’Internet public a pu commencer. Important : la génération Z, c’est pour génération zapping.
On va résoudre ce mystère…
Vous pouvez ne pas les comprendre tout de suite, parce que vous ne pensez pas comme eux, vous n’êtes pas habitués à être leur n+1 et qu’ils ne vous considèrent pas spécialement comme tel. Mais vous devez faire l’effort d’écouter leurs idées, et accepter qu’ils ont peut-être de meilleures idées que les vôtres. Après tout, c’est eux, le tur-fu : apprendre à réfléchir avec eux, c’est se simplifier la vie, s’adapter et trouver de nouvelles idées, tout en les intégrant à votre entreprise, de manière à les fidéliser.
Les indices après tout…
D’après une étude publiée en 2015, concernant 3212 jeunes entre 15 et 20 ans, les Z sont “très curieux, lucides et informés sans être désabusés. Ils ont grandi avec Internet et sont donc ultra-connectés, exigeants, étudiants pour toujours et entrepreneurs de leur propre destin.” Sans compter qu’ils seront également amenés à évoluer avec Internet.
C’est le premier indice, un premier changement, par rapport à la génération Y, pas tout à fait comme les Z, mais pas loin non plus. Les Z ont plusieurs spécificités. Si une certaine majorité des Z se voit travailler à l’étranger, ils sont également dans une grande majorité ceux que l’on peut appeler des “slashers”. Donc, avoir plusieurs casquettes, par exemple : étudiant.e, journaliste freelance et professeur.e particulier.e, tout ça à la fois. Ils n’en restent pas moins loyaux envers ceux pour qui ils travaillent.
Apprentissage, remise en question et DIY
L’étude parle également de la posture d’ “auto” : apprentissage, entrepreneur… Mon entreprise, c’est moi, mon apprentissage, je le gère par des tutos Youtube, des MOOCs, des documentaires, ou encore sur le terrain… Tous les moyens sont bons pour arriver à leurs fins, en tout cas, pour apprendre. Ressentant un besoin d’appartenance, ambitieuse, très pragmatique, très lucide, la génération Z a aussi cette capacité de remettre certaines habitudes, certaines connaissances en question, et surtout eux-mêmes.
Si cette génération n’est pas égoïste, aime le partage et le travail en équipe, il y a tout de même une forte dose de “do it yourself” dans les habitudes déjà bien installées de cette génération très liée au numérique. Enfin, selon Nicolas Sadirac, directeur général de l’école 42, ils auraient « un rapport décomplexé à l’erreur ! Pour eux, c’est normal de se tromper : ils ne diabolisent pas l’échec comme les autres générations ».
Plus créative, décomplexée et connectée que leurs aînés, les Y (ou millenials), les Z ont aussi une conception assez différente du travail.
Pas de répit, il faut trouver d’autres indices…
S’ils ne sont pas forcément enthousiastes par rapport au fait de travailler dans une entreprise, dont ils ont une vision assez négative (“impitoyable”, “fermée”, “jungle”, stressante” sont des mots qui ressortent souvent, d’après l’étude), les Z sont surtout des personnes à la recherche d’une indépendance, d’un certain équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, d’un esprit d’équipe et du bien-être au travail. Ils auraient plutôt envie d’une certaine horizontalité dans les rapports pros, et non d’une hiérarchie bien rangée. Les habitudes managériales devront donc évoluer afin de pouvoir cohabiter dans la même entreprise.
Ils sont ainsi 47% à vouloir créer leur entreprise, à la recherche de leur propre modèle : 53% préfèreraient gérer leur propre entreprise, plutôt que d’être salarié. Ils aiment aussi voir les choses de façon concrète : prendre des décisions, en assumer les conséquences… A partir de là, l’entrepreneuriat sonne plutôt comme une évidence pour eux. Enfin, last but not least, cette génération Z aura tendance à choisir un métier plus par passion que par raison (84,5%). En effet, l’épanouissement de cette jeune génération prend une certaine place dans leurs attentes.
Voilà pour le neuf, c’était la résolution du mystère Génération Z, aujourd’hui à la recherche de son premier emploi (ou presque) : nouvelle mentalité entrepreneuriale, indépendance, sens des responsabilités, maîtrise parfaite de la digitalisation et intelligence collective importante. Le marché de l’emploi n’a qu’à bien se tenir.
- tmtc = toi-même tu sais (ou toi-même tu c).